Tarte généreuse au potimarron

 

14925678_10207362233038987_6424140272980528196_nA la demande générale, je vous livre ma recette de ma fameuse tarte au potimarron parce qu’elle a fait de l’oeil à bien des gourmand(es) 🙂

Ingrédients :

  • 1/2 bûche de fromage de chèvre ou du St Moret ou même du Bleu d’Auvergne
  • 1 pincée de sel et poivre
  • 4 oeufs
  • 1 pâte brisée
  • 1 oignon
  • 1 potimarron

La recette la voici la voilà :

Faire cuire à la vapeur l’oignon et le potimarron pendant 30 minutes coupé et épluché.

Perso je garde la peau pour la faire grillée au four comme des chips 🙂

Ajouter les jaunes d’oeufs, assaisonner, monter les blancs en neige et les incorporer.

Etaler cette préparation sur la pâte et disposer des morceaux de fromage.

Enfourner à 180° pour 20 minutes puis 20 autres minutes à 165°

J’ai accompagné cette généreuse tarte d’une salade de jeunes pousses d’épinard avec des morceaux d’abricots séchées et des cerneaux de noix assaisonnée d’une vinaigrette huile/vinaigre de cidre/ sirop d’agave

 

Vers la sobriété heureuse

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Un peu de lecture il y avait longtemps sur le blog et j’y tiens parce qu’en ce moment je suis beaucoup dans les livres de Pierre Rabhi, agriculteur, écrivain et penseur. Il a vingt ans à la fin des années 1950 lorsqu’il décide de se soustraire par un retour à la terre à la civilisation hors sol qu’à commencé à dessiner sous ses yeux ce que l’on nommera plus tard les Trente Glorieuse. Triste spectateur à voir l’homme anéanti à seule fin que tourne la machine économique, au lieu de gérer et répartir les ressources communes à l’humanité, triste à voir le lien avec la nature rompu, les classes sociales se creuser dans les différences.

Il fait le choix de la modération des besoins et désirs, le choix d’une sobriété libératrice et volontairement consentie, qui permet de rompre avec la « mondialisation », seul choix qui permet de ramener l’homme au coeur des préoccupations .

Je me suis totalement retrouvée dans les pensées de Pierre Rabhi, il est vrai que nous pratiquons chez nous une grande attention à la nature, déjà en étant bénévoles dans deux associations : l’une qui oeuvre pour la sauvegarde de la faune sauvage et l’autre pour le ramassage de déchets sur les plages. Nous pratiquons la permaculture dans notre jardin, nous y avons installé des abris et réserves à nourriture pour les oiseaux, insectes et chauve-souris, nous sommes vegan presque totalement ( le presque à cause de la limite de ce qu’on réussit à trouver comme alternative commerciale en France), nous sommes minimaliste en beaucoup de choses….

Avant même de connaître ce grand homme, que j’ai d’ailleurs connu par le biais de l’association Colibri, nous avions de profondes convictions et nous avions fait des choix parce que nous voyons de notre monde nous inquiète, surtout dans le potentiel de ce que nous aurons de bien à laisser à nos enfants et petits enfants.

Pierre Rabhi dans ce volume, nous assène quelques vérités sur l’état de notre planète et sur les débordements d’une humanité au bord de l’implosion. Il nous invite à retrouver un mode de vie en adéquation avec la nature, il nous invite à la réflexion sur ce que nous nous permettons de posséder au détriment de ce que nous devons entretenir avec respect pour le bien des générations futures. Il tente de nous faire réagir, sans nous obliger à adhérer à toutes ses pensées, il nous invite à cesser la politique de l’autruche, il nous fait un bilan sans brusquerie mais il nous y amène à réfléchir.

Ce livre n’est pas une leçon mais un constat rempli d’espoir, par les exemples qu’il nous donne de personnes qu’il a rencontré et qui on fait le choix comme nous d’oeuvrer pour l’avenir.

L’effet Miracle Morning

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Tu as certainement entendu parler de cette nouvelle tendance du Miracle Morning, et comme tous les trucs simples rendus incroyables qui deviennent une mode à suivre absolument même si elle ne rentre pas dans notre nature spontannée.

Je suis tombée sur ce livre hier en flanant à la Fnac et le titre biensur a attisé ma curiosité.

En lisant la quatrième de couverture et en parcourant vite fait quelques pages, j’ai eu l’impression que ce livre avait été écrit par moi et je me suis dit Waou ! On est en train de me dire que je fais un truc bien et extraordinaire !

Ce livre t’explique donc qu’il faut que tu trouves le courage au quotidien de te lever au moins une heure à l’avance par rapport à ton réveil habituel, d’un trait au saut du lit, hop hop hop et que tu aies programmé de faire des choses rien que pour toi dans le plus grand calme et la plus pure sérénité.

Et là où je me suis reconnue est qu’en fait je me suis toujours levée avant le reste de ma tribu parce que j’aime vivre le calme et le silence de la maisonnée plongée encore dans une légère obscurité, que j’aime entendre les premiers chants des oiseaux dans notre jardin, que j’aime caliner nos chats parce qu’ils vont me couvrir de ronrons en échange de croquette et d’un peu de lait.

Je me lève très en avance sur mon horaire de départ au travail, puisque je me lève à 6h30 et que je prends mon poste à 8h45 et que je n’ai que quinze minutes de trajet en voiture.

Je me lève tôt aussi parce que je suis de nature hypéractive la journée et que cette période du réveil au calme va me permettre de fonctionner au ralenti et de faire ce que j’aime faire.

Je profite donc de cette heure d’avance pour lire un peu en déjeunant, je vais faire 20 minutes de méditation, parfois j’écris, mais je ne me lève pas d’un trait, je prends un peu de temps pour sortir du lit en faisant quelques assouplissement de yoga pour me déverrouiller le corps je trouve que c’est moins le malmener.

Ensuite j’ai encore largement du temps pour prendre ma douche et faire un brin de ménage, caliner mes Girafes avant leur départ et embrasser le Panda.

Mon rituel du matin me permet de toujours démarrer la journée du bon pieds, d’être vigilante à moi, de donner le temps à mon corps et à mon esprit de ressurgir sans se presser et même lorsque je suis en vacances, je repousse le lever une heure plus tard mais pas plus, je veille toujours à prendre possession des lieux avant tout le monde. Oui j’ai ce besoin de m’accorder un morceau de vie avant la vraie vie, celle ou la plupart des choses seront réalisées par obligation mais je n’ai pas besoin d’un livre présenté en tête de gondole pour le savoir, je me suis simplement rencontré avec mon moi pour comprendre ce qui me faisait du bien.

Ce qui me fait sourire c’est à quel point on peut trouver facilement des ouvrages qui font un carton et un effet de mode incroyable, à quel point un nombre épouvantable de personnes vont l’acquérir pour se forger un rituel en vogue, tout les domaines de la vie les plus naturels et vieux comme le monde y passe : méditation, yoga, pilate, green smoothie, végétarisme, recettes de pâtisserie, écriture, lecture, tenue d’un journal, coloriage zen…

Tout ceci représente des mouvements qui se dévoilent au monde comme extraordinaires et bottes secrètes de vie parfaite alors qu’en fait tous avons la capacité en nous de trouver ce qui nous convient, tous avons la capacité de nous accorder du temps pour réaliser les choses que le aime et comme on aime, il n’y a point besoin d’attendre un nouvel ouvrage ou des articles « copier/coller » sur les blogs pour se réaliser soi-même, être soi-même.

J’ai donc beaucoup sourit en lisant que je faisais un truc »trop dans le coup » chaque matin, lire que ma façon de m’épanouir chaque matin était en fait le sujet d’un livre que tout le monde allait s’arracher. Je n’ai pas acheté ce livre, j’en ai parcouru assez dans le rayon car je ne veux surtout pas me laisser influencer par un « super truc »qui y aurait été noté, j’ai trouvé ma routine et mes réveils sont tous des miracles parce que je m’offre en douceur à la vie et que surtout j’ai la sagesse de savoir l’écouter et l’observer dans sa plus pure simplicité.

Je trouve pathétique d’attendre de se prendre en main et d’être bienveillant pour soi au seul rythme des modes lancées, il faut savoir juste s’écouter, se poser et si cela peut rassurer, et bien oui notons dans un petit carnet nos priorités de bienveillance envers nous-même pour être certaines de nous accorder ce temps dans nos journées souvent surchargées.

 

Permaculture : Késako ?

Une nouvelle rubrique sur le blog, puisque nous nous lançons cette année dans un nouveau potager, plus exactement dans une permaculture.

Je vais donc venir régulièrement exposer ici nos réflexions, nos sources de recherches, nos décisions et nos avancées.

Ce qui donnera une nouvelle source d’information et de partage pour celles et ceux qui voudraient s’y lancer (comme il me l’a été gentillement suggérer, l’échange permet de s’y mettre à plusieurs et de se communiquer les bonnes infos, les bons résultats ou les erreurs).

Tout d’abord, qu’est-ce que la permaculture ?

Cette année, nous avons tout abandonné, à part les herbes aromatiques en pots et la rhubarbe que nous avons déplacé pour tenter de la sauver et cela a eu un vif succès puisqu’elle est en train de produire pour la quatrième fois en plein milieu de nos plantes d’ornement à l’entrée de la maison.

Nous avions auparavant réalisé trois années de suite un potager en carré, trois exactement, avec la culture de l’épinard, du pourpier, de la salade, des tomates, des courgettes, concombre, potimarron, poivron, radis.

La venue de quatre nouvelles poules nous a obligé à repenser la distribution des places au jardin dans sa globalité, donc cette année, nous avions sacrifié notre potager en carrés pour agrandir l’enclos des poules pour leur bien-être, elles vivent paisiblement et vieilliront tranquillement chez nous et en échange de nos restes alimentaires et de ceux de nos deux charmants voisins, elles nous offrent les seuls oeufs que nous consommons à la maison (vegan je ne consomme pas de produit de provenance animal sauf mes oeufs puisque je suis certaine des bonnes conditions de vie de mes poulettes et que les oeufs arrivent de toute façon).

Mais il restait dans un coin de ma tête ce besoin de fournir nos légumes, dans une démarche bio bien entendu comme les années précédentes, mais nous sommes arrivés à réfléchir autrement notre potager, plus en accords avec la nature qui nous héberge.

Nous avons eu échos de la permaculture et avec grand intérêt nous avons creusé la question sur ce concept qui nous correspond parfaitement : un potager qui imite un écosystème en équilibre, où les légumes se ressèment à leur gré, où tout pousse dans une joyeuse pagaille. En permaculture, animaux, insectes et êtres humains, plantes et microorganismes vivent en harmonie dans un environnement sain et auto-suffisant. Ce jardin peu avoir de multiples fonctions, à savoir, production alimentaire de fruits et légumes, production de plantes médicinales et aromatiques, de fleurs mellifères et d’ornement, production de matières végétales réutilisables.

C’est de plus la création d’un espace de vie relaxant, romantique et ludique.

Je vais donc vous expliquer pas à pas notre avancée, en énonçant nos choix et nos démarches et au fil du temps, je vous offrirais nos résultats en espérant que vous y puiserez des informations (qui sont déjà multiples sur internet et en livres mais ici notre expérience donnera un sens pratique comme un point de rappel sur les choses avec travail à l’appui).

PREMIERE ETAPE : OBSERVER LA NATURE SUR LAQUELLE VOUS ETES INSTALLES

La première et des plus importantes, à ne pas zapper surtout car elle détermine tout votre succès de coordination avec votre environnement.

Tout d’abord, point besoin d’avoir à disposition une grande surface, un bout de jardin et même en terrasse ou sur un balcon, on peut pratiquer la permaculture.

Il ne faut donc pas se lancer corps et âme dans le travail, cette première étape cruciale se réalise dans le plus grand calme et vous donne un bon moment de détente, puisqu’il s’agit de réaliser une méga observation de la nature sur laquelle vous êtes installés, voir et toucher les végétaux, les herbes au sol (sachez qu’il n’existe pas de mauvaises herbes elles ont toutes leur intérêt et leur utilité), les arbres qui vous entourent (fruitiers ou non, à fleurs ou non), les arbustes, les jardins environnants si vous êtes à proximité de vos voisins, ou la nature qui entoure votre territoire, les animaux en visitent, vos animaux de compagnie (peut-être des animaux de basse cour ?), les insectes viennent-ils butinner ? les oiseaux et petits rongeurs viennent-ils se nourrir dans votre jardin ?

En permaculture, on cohabite tous ensemble, et chacun a sa part de travail dans un réciproque échange, et il est bon de mettre à disposition de quoi les accueillir et les aider à se nourrir en période froide.

Voici donc ma première étape en photo pour vous présenter notre jardin de 700m2, dont nous réservons ici la partie de droite pour les enfants, qu’ils puissent y jouer et flâner à leur guise, il y a un banc près du chèvrefeuille boule et de l’énorme mimosa, il y a la cabane de jeu lorsqu’elles étaient petites et que nous transformons en cabane d’accueil pour animaux blessé (nous sommes rapatrieurs LPO), il y a aussi le chalet de jardin où sont rangés tous nos outils et où nous pouvons bricoler. Sur cette partie, il y a deux pruniers et un noyer qui fournissent énormément, un buisson groseillé et un ancien carré potager que nous conservons où poussent des soucis, du fenouil et vont y être ajouté d’autres fleurs comestibles. Et si vous avez de bons yeux, vous remarquerez le tas de branchage aménagé en abris parce que deux hérissons ont élus domicile dans notre jardin et sur un des pruniers nous avons fabriqué et installé une mangeoire à clapet pour écureuil.

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Sur l’entrée du jardin, notre « platebande » d’ornement à plantes grasses accueille ici encore la rhubarbe mais aussi des herbes aromatiques.

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De la fenêtre de notre chambre, on peut voir l’enclos des poules sur la droite, juste avant il y a un composteur et deux grandes cuves qui reçoivent les eaux de pluies et où se déversent nos gouttières, un vieux poiriers aussi vieux que la maison qui ne fournit plus que trois ou quatre poire mais nous l’aidons à survivre et on y fait grimper une clématite, et enfin au fond un second composteur.

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Nous avons donc choisi d’installer notre permaculture sur cette partie de jardin, très bien exposée au soleil, à l’abri du vent, nous voulons que cette permaculture face partie intégrante de notre lieu de vie et non pas comme on le fait en général, remise dans un coin du jardin au loin, nous y voulons un lieu de passage et d’intérêt pour toute la famille. A proximité il y a l’arbre à papillon qui attire toutes sortes d’insectes qui nous seront utiles, il y a un prunier qui fera juste un peu d’ombre et nous sommes surtout sur la partie composteurs/récupérateurs d’eau/poulailler et ces trois choses nous seront indispensables.

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Juste au pied du vieux poirier, il y a le vieux salon de jardin en fer forgé récupéré de chez papi, il trainait dans un coin c’était dommage, et nous allons installer au printemps une mare, modeste certes, mais qui accueillera de nouveaux habitants, des crapaux et grenouilles qui fréquentent déjà notre jardin, cette mare offrira le gite et la baignade aux oiseaux qui ont déjà leur perchoir et leurs divers abris dans tout le jardin.

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Cabane à mésange

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Cabane à moineaux

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Plusieurs abris de ce genre sont installés à divers endroits du jardin pour acceuillir les hérissons (avec cajette retournée et débris végétaux, nous déposons raisins et abricots secs, pain d’épices et croquettes chat sans poisson)

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Mangeoir à clapet pour écureuil

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Un abri pour les insectes accrochés là où ils sont les plus nombreux, au dessus des pieds de lavande qui entourent le chalet de jardin et où poussent des plantes très florifères.

Il est très important et intéressant de donner le gîte et le couvert à la faune qui nous entoure, notre travail avec eux est collaboratif. Nous avons encore des gîtes à chauve souris à fabriquer et installer, des gîtes à coccinelles….

Voilà pour ce tout premier (et long) article sur notre démarche vers la permaculture, il est imposant parce que le début du travail est bien d’observer la nature afin de décider du bon endroit en harmonie donc avec la faune et la flore. Ici je vous ai présenté notre terrain et expliquer pourquoi nous avons choisi cette disposition et les aménagements que nous avons déjà réaliser pour accueillir toutes les petites bêtes qui nous entourent.

Les prochains articles promis seront plus courts mais précis sur chaque étape de notre travail.

N’hésitez pas à venir me poser des questions, nous sommes novices mais de nos premiers pas (et parfois erreurs) nous pouvons guider celles et ceux qui se posent des questions 🙂 et nous sommes biensur preneurs de vos conseils 🙂

Gateau à la peau de banane

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Dans notre démarche de vie zéro déchet, ma tribu et moi sommes toujours à l’affut côté cuisine de recettes qui nous permettraient de produire « presque » zéro déchet (oui il faut se l’avouer, dans la société de consommation dans laquelle nous vivons il est difficile de parvenir à bout de tous ces emballages )

Après les recettes salées avec le vert de carotte et de radis, voici une recette sucrée, gourmande et moelleuse que tout le monde a approuvé.

Ingrédients :

Donc lorsque 2 bananes seront mangées dans ta maisonnée, penses à garder les peaux (si tu ne les utilise pas de suite, fait comme moi je les ai gardé jusqu’au lendemain matin au frigo)

1 cuillère à soupe de beurre de cacahouette

150 g de farine

100g de sucre en poudre

2 oeufs

1 cuillère à café de bicarbonate de soude

2 cuillères à café de jus de citron

100g de chocolat noir concassé

Recette :

Préchauffes ton four à 220°C

Coupes tes peaux de banane préalablement lavées en morceaux

Fais chauffer le beurre de cacahouète dans une poèle et fais-y revenir les morceaux de peaux de banane

Mixe le tout

Mélanges farine, bicarbonate, sucre et oeufs. Ajoutes-y la prépa banane/cacahouète, puis le jus de citron et enfin le chocolat.

Verses dans un moule à cake et enfournes pour une vingtaine de minutes (à surveiller)

Et comme moi, essaies de faire deviner à tes invités du goûter les ingrédients de ton délicieux gâteaux, ils vont être surpris 🙂 Tu peux aussi proposer à tes invités de faire trempette dans une sauce chocolat chaude ou d’en tartiner une tranche avec une pâte à tartiner maison 🙂 Gourmandise assurée !

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Voici l’heure de l’atelier d’écriture sur http://www.bricabook.fr et je vous insite à aller sur le site rendre visite aux autres participants, leurs textes sont un ravissement 🙂

Comme chaque semaine, une photo proposée et à nous de faire couler l’encre de notre imagination

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© Romaric Cazaux

Oubliée

Oubliée au milieu des pavés

Propres et rasés de tout désordre

Les passants reprennent possession de la place

Soulagés et indifférents

Là où quelques heures avant

Les corps s’entassent au fouillis des bagages myséreux

Les âmes perdues qui dérangent

Demandant l’asile tout simplement

Riche seulement de leur famille sous le bras

Un manteau, une photo dans la poche

Le regard triste à devoir demander

Ces individus qui ont tout perdu

Font salissure et désordre au milieu de nos conforts

On déplace on fait table rase

Sans vigilance l’enfant n’a pas été prise dans la masse

Son regard figé vers leur départ

Autour l’ignorance arrange

Sa petite peau un peu sale souille nos habitudes confortables.

 

Tarte aux noix

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Le noyer du jardin ne cesse de verser ses noix sur la pelouse, chaque jour nous en remplissons des clayettes et pourtant il nous reste encore des réserves de l’an passé qui avait été largement moins généreux mais qui avait tout de même bien donné.

De quoi se régaler par mille et une recette, salées ou sucrées, lorsqu’elles n’accompagnent tout simplement notre salade.

Pour le gôuter d’hier, je leur ai préparé une tarte aux noix dont je vous livre la recette :

  • 300g de cerneaux de noix
  • 1 pâte brisée
  • 4 oeufs
  • 200g de sucre roux
  • 50g de beurre fondu
  • 1 cuillère à café d’extrait de vanille
  • 2 cuillères à soupe de farine

Faire cuire à blanc la pâte pendant environ 10 minutes à 180°

Mélanger les oeufs, le sucre, le beurre, la vanille puis la farine.

Hacher grossièrement les cerneaux de noix (en garder quelques uns pour le décor), les répartir sur le fond de la tarte, puis verser la préparation dessus, décorer des cerneaux de noix mis de côté puis enfourner 10 minutes à 200° puis 15 minutes à 170°

Temps suspendu

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(notre ciel à Bieuzy sans retouche en ce vendredi)

Une fin de semaine sans dessus dessous.

Un matin j’ai vu le ciel comme s’il était à l’envers, couleur de feu, tout moelleux, il me semblait doux et coléreux à la fois.

Un ciel qui te fait te demander si tu as vraiment les pieds sur terre, si tu n’oublie pas de bien tout savourer, comme cette beauté étrange là soudainement frappante.

Un enfant est venu combler le peu de vide dans notre maison.

Deux jours presque à vivre à son rythme et se rendre compte comme il est nécessaire de lâcher prise sur le reste pour se consacrer à l’essentiel.

Nous avons juste tout partager plus que jamais, prêté attention les uns aux autres, juste lovés dans notre cocon car dehors l’automne se fait bien sentir, il y avait longtemps, mais enfin il pleut, pour nourrir et récompenser notre belle nature.

Notre nuit fut saccadée entre biberons et coups de tonnerre, l’orage s’est fait entendre avec violence.

Ces derniers jours tout chamboulés parce que différents mais si bon à respirer autrement loin de tous et hors de tout, comme un temps suspendu, un cordon ombilical renaissant, une attention particulière, des sentiments intenses.

Ce soir, petit bout s’en est retourné chez lui avec ses parents, il n’y a pas une heure qu’il est parti, le ciel s’assombrit de l’heure avancée mais comme pour nous dire vite d’aller nous coucher et de ne pas y penser. Juste deux petits jours où les habitudes si délicieuses se sont vite installées, la chambre à ne pas vouloir la regarder vidée de son lit, son odeur encore au creux de nos coups, là où tout en boule il n’a pas quitté.

La nuit bien méritée va nous saisir mais le coucher se fera triste et vite guérit des pensées aux prochains rendez-vous, tout ce qui nous attend à partager, le voir grandir peu à peu, petit homme nouveau dans notre famille, tous soudés pour le protéger et le guider.

Notre amour pour lui nous unis encore plus à notre tour, un sens à notre vie commune encore plus fort que tout le reste.

Atmosphère

Voici le jour de mon atelier d’écriture en ligne avec notre hôtesse sur le blog http://www.bricabook.fr

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Le principe habituel, une photo proposée, ici une de l’artiste Vincent Héquet, et s’en suivent les mots de ma modeste plume.

Atmosphère

Un matin en demi teinte

Entre le jour et l’obscur

Je n’ose ouvrir les yeux, sortir mon corps de ce confort

Bouger du lit froissé pour me diriger vers la douche

Laver ma peau de cette nuit tourmentée

Le luxe discret de la chambre maintien l’élégance après le vulgaire

Celui des mots violents et des adieux

La fenêtre drapée offre au dehors l’inquiétant

Dilem à choisir à mettre le pas au dehors pour redonner le rythme, à nouveau découvrir

Ou rester ici dans ces draps tourmentés, respirer encore le parfum de l’habitude

Oser l’inconnu d’un nouvel instant au-delà

Reprendre souffle, remettre l’armure, vivre à plein poumons et ne pas rester là

Y revenir un peu plus tard pour redonner à ces lieux la chaleur d’un nouvel espoir.

Dans son manteau blanc

Voici ma quatrième participation à l’ételier d’écriture en ligne proposé sur le blog http://www.bricabook.com

Notre hôtesse nous a proposé comme support de travail la photographie suivante :

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Et voici les mots sortis de ma plume :

DANS SON MANTEAU BLANC

Le parc est déserté

Dans son blanc immaculé

Qui donne au paysage

Son aspect de virginité.

Les arbres dévêtus

Laissent passer le silence

Entre leurs branches jadis chevelues.

Les bancs en enfilade se glacent

Laissent penser à de nombreux bavardages.

La sérénité des lieux invite les jeunes amoureux

Appelle au repos celui qui travaille trop

Accueille les dos courbés par le temps passé.

Un joli morceau de nature

Où l’on devine encore les ombres comme des fantômes

De ceux qui se sont donner rendez-vous

De ceux solitaire qui y sont venus se perdre aux autres

Des bancs innoccupés tout de manteau blanc entourés

Le parc est en pause

Seuls dansent quelques flocons

Seulement animés des petits oiseaux qui laissent la trace sur le manteau blanc qui craque

Et les bancs en enfilade regardent le froid qui passe.