Lorsque aout s’offrait à moi comme un temps de vacances, de repos, de plaisir et de partage
Aout s’est finalement révélé comme une forteresse prisonnière
Lorsque votre âme décide de ce dont elle veut se souvenir
Lorsque votre âme décide de ce dont elle veut oublier
Lorsque votre volonté vous fait avancer
Lorsque votre nature profonde est de toujours remercier les nouveaux jours
Lorsque vos yeux s’émerveillent de savoir voir au moins un petit bonheur par jour
Lorsque vos yeux s’émerveillent de la simple nature qui vous entoure
Lorsque votre bouche n’exprime que sourire pour éveiller celui des autres
Lorsque votre bouche n’exprime que des mots bienveillants pour rendre les autres sereins
Lorsque vos mots se font discrets pour tendre mieux l’oreille
Lorsque vos bras sont toujours grands ouverts sans pour autant aveuglément pardonner
Vous faites ces choix d’être et de ressentir, d’exprimer, d’espérer, de partager
Votre corps lui, subit votre volonté sans se démotiver
Il arrive un jour où votre corps trop sollicité d’avoir fait comme si de rien n’était
Il arrive un jour où votre corps vous lâche pour vous obliger à mieux vous regarder
Il arrive un jour où votre corps vous avoue que vous avez trop souvent oublié de le ménager
Ce corps vous fait alors défaut
Ce corps ne fait plus équipe dans votre sens
Ce corps vous montre ses blessures et vous les faits bien ressentir
Ce corps demande de l’aide, un liquide neuf au creux de vos veines
Ce corps demande de l’aide pour le soulager et le faire planer vers des temps plus légers
Alors vous vous battez pour ne refaire qu’un avec lui
Alors il va falloir du temps pour penser les plaies
Alors il va falloir du temps pour souffrir sa colère
Il vient le temps de le réapprendre
Il vient le temps d’accepter ce nouveau corps que vous avez conduit à ce qu’il est aujourd’hui
Il vient le temps d’envisager les choses autrement, encore dans la douleur pour un temps
Mais il est toujours temps de lui exprimer encore plus fort que vous aimez la vie
Il sera à jamais toujours temps de sourire à pleine dent comme un enfant émerveiller comme si tout était pour une première fois
Il est temps plus que jamais de ne rien lâcher, de ressouder les liens et de ne faire qu’un pour avancer pas à pas, plus lentement mais en se rappelant que tout peut vite basculer pour qu’un peu la vigilance nous ai fait défaut, que l’on est voulu penser à tous et plus à soi
Il est temps de croire que l’on peut faire pour eux comme pour nous même, qu’il y a sur le navire du temps de la place pour tout pour peut qu’on sache mettre ses priorités.