Pause littéraire

anne-véronique Herter

Je viens de terminer il y a quelques jours la lecture de ZOU de mon amie Anne Véronique HERTER.

Les jolies surprises du web vous mènent à de jolies rencontres parfois, je correspond avec Anne Véronique et je sentais que sa plume allait me saisir.

Une écriture intimiste, une plume où l’on croit la deviner et où l’on se dit en mème temps que ce ne peut être elle.

Une lecture que j’ai vécu sur deux notes de musique : les cinquante premières pages avaient pour moi un goût bataille intérieur, entre l’envie d’écrire haut et fort ce qu’il est si souvent difficile de dire à voix haute et l’envie de se cacher dans un terrier comme révolté.

Les pages qui ont suivi ont glissé comme la brise légère au grand large. Bretonne d’adoption depuis seize ans, je ne suis pas réellement objective, mais je m’y suis retrouvé, j’ai vu ce lieu comme une évidence, j’ai cru être aux côtés d’Anne Véronique, au bout d’un jardin d’une maison en pierre à Locmariaquer, assise près d’elle sur son muret les yeux noyés au loin entre ciel et mer.

Sa plume se fait révolte et douceur, une véritable thérapie à toutes celles et ceux qui voudraient démêler un noeud familial.

Une plume qui ne jamais nous ennuie, rythmée donc comme une partition, entre humour, songe et réalisme.

Une jolie histoire de vie, la vraie, d’une famille au caractère bien trempé, d’un endroit qui vous tient pieds et poings liés, des blessures qui aident à grandir.

Zou était le titre bien trouvé, un élan qui fait redémarrer après une mise au point, celle où l’on ne fait une croix sur personne, où l’on éprouve aucun regret, mais une belle mise au point pour crier victoire qu’on est bien soi malgré ce que nos proches voudraient que l’on soit parfois.

 

Zou d’Anne Véronique Herter aux éditions Michalon

2 commentaires sur « Pause littéraire »

Laisser un commentaire